Qui est la personne de confiance et comment la désigner ?
Si vous êtes majeur, vous pouvez désigner une personne de confiance que vous choisissez librement dans votre entourage (parents, conjoint, proche, médecin traitant…). Dans le cas ou votre état de santé ne vous permettrait pas de faire part de vos décisions, l’équipe consultera en priorité votre personne de confiance, son avis guidera le médecin pour prendre des décisions. La désignation de votre personne de confiance doit se faire par écrit, la personne désignée doit avoir co-signé le document. Vous pouvez changer d’avis à tout moment.
Formulaire de désignation de personne de confiance et de directives anticipées
A quoi servent les directives anticipées ?
Si vous êtes majeur, vous pouvez faire une déclaration écrite, appelée « directives anticipées » pour préciser vos souhaits de fin de vie dans le cas où vous ne seriez pas en capacité d’exprimer votre volonté à ce moment-là. Elles permettent au médecin de connaître vos souhaits concernant la possibilité de limiter ou d’arrêter les traitements en cours.
Formulaire de désignation de personne de confiance et de directives anticipées
Si vous n’avez pas fait votre choix concernant le don d’organes, que se passe-t-il ?
En France, la loi pose le principe que tout le monde est présumé donneur, mais laisse chacun libre de s’opposer au don de ses organes, en le disant à ses proches ou en s’inscrivant sur le registre national des refus. Pour faire respecter sa volonté – et pour être sûr de respecter celle des autres – il est donc indispensable d’en avoir parlé clairement à ses proches.
Pour plus de renseignements, consulter le site de France ADOT
Comment pouvez-vous contribuer à l’amélioration de la qualité de votre prise en charge ?
Afin d’améliorer la qualité de votre prise en charge dans notre établissement, nous vous remercions de nous faire part de vos suggestions et critiques grâce au questionnaire qui vous sera remis le jour de votre entrée. Ce questionnaire nous permet d’être à votre écoute et de vous apporter au quotidien confort, qualité et sécurité.
Plusieurs façons de nous le transmettre :
- Le laisser sur la table de chevet dans votre chambre
- Le remettre à l’hôtesse lors de votre sortie
- Le déposer dans les boîtes à lettres prévues à cet effet au niveau des banques d’accueil
Charte de la personne hospitalisée
La circulaire ministérielle n° 2006-90 du 2 mars 2006 relative aux droits des personnes hospitalisées énonce les 11 principes généraux :
Toute personne est libre de choisir l’établissement de santé qui la prendra en charge, dans la limite des possibilités de chaque établissement. Le service public hospitalier est accessible à tous, en particulier aux personnes démunies et, en cas d’urgence, aux personnes sans couverture sociale. Il est adapté aux personnes handicapées.
Les établissements de santé garantissent la qualité de l’accueil, des traitements et des soins. Ils sont attentifs au soulagement de la douleur et mettent tout en œuvre pour assurer à chacun une vie digne, avec une attention particulière à la fin de vie.
L’information donnée au patient doit être accessible et loyale. La personne hospitalisée participe aux choix thérapeutiques qui la concernent. Elle peut se faire assister par une personne de confiance qu’elle choisit librement.
Un acte médical ne peut être pratiqué qu’avec le consentement libre et éclairé du patient. Celui-ci a le droit de refuser tout traitement. Toute personne majeure peut exprimer ses souhaits quant à sa fin de vie dans des directives anticipées.
Un consentement spécifique est prévu, notamment, pour les personnes participant à une recherche biomédicale, pour le don et l’utilisation des éléments et produits du corps humain et pour les actes de dépistage.
Une personne à qui il est proposé de participer à une recherche biomédicale est informée, notamment, sur les bénéfices attendus et les risques prévisibles. Son accord est donné par écrit. Son refus n’aura pas de conséquence sur la qualité des soins qu’elle recevra.
La personne hospitalisée peut, sauf exceptions prévues par la loi, quitter à tout moment l’établissement après avoir été informée des risques éventuels auxquels elle s’expose.
La personne hospitalisée est traitée avec égards. Ses croyances sont respectées. Son intimité est préservée ainsi que sa tranquillité. Le respect de la vie privée est garanti à toute personne ainsi que la confidentialité des informations personnelles, administratives, médicales et sociales qui la concernent.
La personne hospitalisée (ou ses représentants légaux) bénéficie d’un accès direct aux informations de santé la concernant. Sous certaines conditions, ses ayants droit en cas de décès bénéficient de ce même droit.
La personne hospitalisée peut exprimer des observations sur les soins et sur l’accueil qu’elle a reçus. Dans chaque établissement, une commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge veille, notamment, au respect des droits des usagers. Toute personne dispose du droit d’être entendue par un responsable de l’établissement pour exprimer ses griefs et de demander réparation des préjudices qu’elle estimerait avoir subis, dans le cadre d’une procédure de règlement amiable des litiges et/ou devant les tribunaux.